Exercice d’application sur le point de vue narratif

 

TEXTE 2

 

A l’époque où commence ce récit, c’est à dire en 1756, j’avais quatorze ans. J’étais un robuste et jeune Léonard plutôt trapu et rouquin quant à la couleur des cheveux. J’aimais à marauder dans les champs et quand mon père me cherchait, la couleur de mes cheveux révélait ma présence.

 

A Kerninon, la vie était sauvage, quelquefois féroce. La plupart des hommes vivaient de la pêche ou pillaient les épaves. J’ai couché bien des nuits en mer sous la grand-voile repliée en forme de tente. Je m’endormais bercé par la haute musique de la mer bretonne. Certaines nuits cela miaulait si fort que mon père prêtait l’oreille : « Ecoute, écoute, Louis-Marie, Ecoute-les. Ils se plaignent, ils gémissent. Ils veulent quelque chose, mais quoi ? ».

 

Pierre Mac Orlan, Les Clients du bon chien jaune, 1946.

 

 

 

Corrections

 

-          Texte à la 1ère personne du singulier « Je ». (exemples à relever en bleu)

Le narrateur est personnage de l’histoire : il est intérieur au récit.

 

-          Tout est vu à travers les yeux de louis-Marie. = le point de vue est Interne.

Remarque : Quand le narrateur est intérieur au récit, il ne peut y avoir qu’un seul point de vue : le sien (point de vue interne).

 

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