Exercice sur le point de vue narratif

 

TEXTE 5

 

Une seule idée occupait sa tête vide d’ouvrier sans travail et sans gîte, l’espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche, à deux kilomètres de Montsou, il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant en plein air et comme suspendus. D’abord, il hésita, pris de crainte ; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains.

Un chemin creux s’enfonçait. Tout disparut. Il avait à droite une palissade, […], tandis qu’un talus d’herbe s’élevait à gauche, surmonté d’une vision de village, aux toitures basses et uniformes.

 

E. Zola, Germinal, 1885.

 

 

Correction

 

-          Le texte est à la 3ème personne du singulier « Il ».

Exemple : « D’abord, il hésita, pris de crainte ».

Le narrateur est donc extérieur au récit.

 

-          On voit tout à travers les yeux d’Etienne, on est dans sa tête, on ne voit que ce qu’il voit (« tout disparut », on n’en sait pas plus que lui (que sont ces feux au loin ?) = Le point de vue est interne.

 

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